La fausse bonne idée de la coercition

Imaginons la situation tout à fait probable aujourd'hui: l'utilisation fréquente des téléphones portables à des fins personnelles sur le lieu de travail.

Que faire pour limiter cette situation ?

Voici la solution structurée fréquemment mise en place :

1 Interdiction et communication de cet interdit

2 Contrôle

3 Sanction

Les conséquences de cette méthode

Si cela est efficace sur une grande partie des salariés il reste toujours une part non négligeable de récalcitrants.

La plupart du temps d'ailleurs ce sont ces personnes qui sont dans l'utilisation abusive. Et si rien d'autre n'est fait alors la conséquence est à la fois une forme d'injustice vécue par ceux qui se conforment et une forme d'impunité pour ceux qui n'acceptent pas. 

Ces écueils s'amplifient avec la 2ème phase de la structure: le contrôle. Les risques d'injustice augment avec le risque de prendre en flagrant délit une personne utilisant exceptionnellement son téléphone.

Et les malins ne se font pas "prendre" d'où un sentiment d'impunité renforcé.

En plus cela met le manager dans une position de "flicage" qui est bien loin de celle du leader qui développe son équipe et obtient de bons résultats.

Autre point en défaveur de cette méthode: le besoin d'autodétermination. L'être humain est très doué pour et retrouver un espace de liberté quand il est contraint.

Et dans une journée de travail, une personne a plusieurs dizaines d'opportunités d'exercer son choix dans de petites actions, de petites décisions qui ne peuvent pas être décrites ni contrôlées et pourtant qui changent le résultat final...

Pourtant il existe une alternative qui combine besoin d'autodétermination et reconnaissance au travail. 

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