Trop ou pas assez gentil, quel est le pis ?
On entend souvent que « trop gentil » au travail pose problème
C’est vrai qu’il y a des travers possibles :
- éviter les discussions difficiles,
- repousser les décisions qui fâchent,
- maintenir une bonne ambiance de façade.
Ces risques existent, et c’est pour cela que la gentillesse ou la bienveillance suscitent parfois de la méfiance. Certains dirigeants y voient une dérive possible, voire une menace pour la performance.
Mais ouvrons la réflexion !
Entre une personne « trop gentille » et une personne « pas assez gentille », laquelle fait le plus de dégâts dans l’entreprise ?
J’ai moi-même été ce manager parfois jugé « trop gentil ». Est-ce que cela m’a empêché d’obtenir de bons résultats ? Non. Parce que j’avais introduit un élément puissant : l’envie de bien faire.
➡️ Grâce à la reconnaissance (existentielle et liée aux résultats),
➡️ Grâce à l’authenticité dans mes relations,
➡️ Grâce aussi à une exigence élevée, qui nourrissait la fierté.
Le résultat ?
Moins de conflits, non pas par une gestion « classique », mais par l’auto-régulation des personnes. Était-ce parfait ? Bien sûr que non. Mais c’était à la fois efficient et respectueux.
? Et vous, selon votre expérience, qui fait le plus de dégâts dans une entreprise :
-
Une personne trop gentille ?
-
Une personne pas assez gentille ?
-
Pas sûr ?
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