QVT ou BAT ? Quelle importance ?

Aujourd'hui, aucune entreprise ne peut faire l'impasse sur des questions comme les risques psychosociaux (RPS), la qualité de vie au travail (QVT), le bien-être au travail (BAT). ou encore d'autres concepts. Ne serait-ce que par l'obligation légale portant sur la santé physique et psychologique des salariés.

Une question se pose alors: quel concept suivre ? En France, nous sommes plutôt excellents pour couper les cheveux en 4 et mettre de la confusion là où ce n'est pas nécessaire car les choses sont déjà complexes. Alors bien sûr dans un certain nombre de cas, il est utile d'être précis et méthodique.

Mais au quotidien quelle importance ?

Pour l'entreprise, du salarié au dirigeant, la théorie n'est qu'une étiquette et l'essentiel reste ce que va apporter le concept. Car il faut bien reconnaître qu'aujourd'hui aucune des théories ne permet de garantir ni la santé des salariés ni la performance des entreprises. Si c'était le cas, cette recette serait connue de tous et vraisemblablement appliquée.

Cela tient au fait banal que nous sommes tous différents et que nous avons des attentes différentes.

Vous allez dire que la reconnaissance est l'exemple même d'une action qui est bénéfique à tous les coups. Aussi surprenant que cela puisse paraître ce n'est pas si sûr.

Imaginons que la reconnaissance soit donnée sous une forme monétaire (des primes par exemple) ce qui est assez courant. Le fait d'utiliser une unité quantifiable (l'argent) pour donner de la reconnaissance ouvre la porte aux comparaisons et conduit au risque de paraître inéquitable. Au final cela peut facilement conduire à une ambiance dégradée et à une moindre entraide.

Est-ce que la situation est désespérée pour autant ? Non. Cela implique de procéder par étapes et de chercher à mieux connaître ce qui va vraiment apporter une amélioration.

Pour éviter l'écueil du concept, j'ai choisi de rester centré sur le résultat: donner envie aux salariés de venir au travail. Ce que je résume par l'envie de dire: "Youpi, c'est lundi" même si le lundi est le début de la semaine pour une minorité de salariés.

En pratique, impliquer les managers est un moyen d'augmenter les chances de réussite soit parce qu'ils apportent des idées qui leur paraissent favorables soit parce qu'ils vont mettre en oeuvre des pratiques managériales à priori bénéfiques. Voici 2 approches possibles pour mettre cela en oeuvre:

  1. la première est simple; elle consiste à demander aux managers d'évaluer leur envie de dire Youpî, c'est lundi et ensuite de leur demander ce qui permettrait d'augmenter cette envie.
  2. la seconde est d'aiguiller les managers sur certaines approches et de leur permettre de trouver celles qui seraient les plus efficaces dans leur cas (efficace ici s'entend comme facile à mettre en oeuvre et produisant des effets durables).

La seconde approche vous rend perplexe ? Il s'agit de proposer plusieurs approches et de demander aux participants de se positionner cette approche sur 5 critères. Ces critères permettent ensuite de faire ressortir des approches plus efficaces que d'autres.

Vous vous demandez à quoi cela ressemble ? Je vous propose simplement de tester et de discuter les résultats ensemble. Attention compter entre 20 et 30mn pour remplir le questionnaire !

Pour passer à l'action, il faut suffit de suivre le lien ci-dessous :

https://bit.ly/342YlQc